Le beste

est un genre vocal dans la musique classique ottomane. Le beste a été l’une des principales formes dans le fasıl (suite) avec le semâî, et ses paroles venaient du turc ottoman, langue empruntée à la poésie des formes gâzel et murabba’.

Le fasıl

constitue une suite de pièces de plusieurs genres vocaux et instrumentaux organisés en suites de concert.

Les ilahî’s

sont les hymnes à la louange d’Allah, du Prophète Muhammed et de saints soufis. Écrits en turc, les ilahî sont composés dans une grande variété d’usul (rythmes) et de makam (modes) et constituent le riche trésor de la musique turque.

Les makam’s

sont les modes mélodiques qui constituent le système musical complexe des musiques savantes ottomanes.

Le nakş

est une pièce vocale construite sur un mètre poétique court.

Le peşrev

est un prélude instrumental en quatre parties de forme strophique. Les concerts de fasıl, commencent toujours par le peşrev.

Le şarkı

est apparu vers la fin du XVIIIe siècle, alors que la cour ottomane se tourne vers la musique occidentale, et dont le caractère léger et suave se traduit par une certaine liberté dans la composition, une plus grande diversité rythmique et la présence de nombreux intermèdes instrumentaux.

Le semâi

est une pièce vocale, dont le chant lent est composé sur un mètre poétique long et un rythme à 10 temps (ağir aksak semâi) ou 6 temps (ağir sengin semâi).

Le semâi instrumental, postlude de forme analogue au peşrev mais composé sur le rythme semâi à 10/8, à l’exception de la dernière strophe qui est en 6/8 ou 9/8.

Le taksim

est une improvisation instrumentale de rythme libre servant à introduire la modulation d’un mode à l’autre.

 Usûl

est un terme qui comprend l’ensemble des conceptions de mesure et de rythme de la musique turque, est né et s’est développé, dans la musique Turque-Ottomane, avec les mesures poétiques.

Le yürük semâi (air gai)

est une forme musicale dans la musique classique ottomane. Il est généralement composé d’un usul en 6/8 ou 6/4.